Quand j’ai lu Bernard Werber, j’ai adoré son slogan « L’amour pour épée, l’humour pour bouclier ». Il y a pourtant des fois où le bouclier est plus compliqué à déployer.
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Coronavirus, statistiques, élections présidentielles américaines, attentats, terrorisme, j’en passe et des meilleures… Les nouvelles ne sont pas très réjouissantes et surtout, il règne particulièrement en ce moment un climat foncièrement anxiogène. Protégeons-nous, vivons dans un monde aseptisé, ne pas prendre tout cela à cœur…
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Nous sommes tous à se demander si on fait les bons choix – déjà que ce n’est pas évident en temps « normal » – mais là, c’est de la folie complète. Trop de restrictions ? Pas assez ? Des interdictions ? De la responsabilité individuelle et citoyenne ?
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Mais où en sommes-nous ?
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La peur… Peur de transmettre la maladie, peur pour les proches, peur pour la jeunesse, peur pour l’avenir, peur de se sentir coupable, peur…
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Et alors que j’en étais là dans mes réflexions, je tombe sur un bon bouquin et paf, pile poil dedans :
« L’amour chasse la peur, mais, réciproquement, la peur chasse l’amour. Et non seulement l’amour, la peur chasse aussi l’intelligence, chasse la bonté, chasse toute idée de beauté et de vérité. Ce qui reste, c’est le désespoir muet. Car en fin de compte, la peur chasse même l’humanité de l’homme. »
Aldous Huxley
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